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En attendant le jour
Qui pointera au-dessus de nos toits,
Je contemple ton corps à mes caresses encore sourd.
Je me repaisse du spectacle de la soie,
Je frôle du regard les grains de ta beauté.
Ces rousses taches que mes yeux engloutissent
C’est de l’eau fraiche qui s’évapore en été,
S’élève en vapeur et abreuve une lointaine oasis.
Tu respires d’un vent léger, tu portes le masque
D’un repos candide et généreux,
D’un silence avant la bourrasque,
L’initial parfum d’un jour heureux.
Je parcours les dunes de ton corps sableux
Que la lumière de tes rêves colore d’ambre,
Je souffle sur ton cou aux arômes fabuleux,
Respire les fragrances qui peuplent notre chambre.
C’est une tempête, un cri, une histoire intime,
Une traversée, une vie, une mort,
Un corps qui l’indicible exprime,
La grandeur de mon destin, la chance de mon sort.
Je suis un cri dans un désert africain,
Un zèbre, une tempête, un éclat de roc,
Tu es une mine d’or, un sorcier, un saint,
Une source, une danse, un merveilleux choc.
En attendant le jour
Qui pointera au-dessus de nos toits,
Je vis chaque matin, pour d’autres si lourds,
Un jour de fête près de toi.
Au spectacle de mon réveil,
Je remercie le metteur en scène,
Applaudis chaque matin le soleil
Qui à l’ouest se jette dans la seine,
Pour rédiger, aux éditions de minuit,
L’histoire fleuve de ton règne
Sur les pages de notre vie,
Imaginer les actes et les scènes
De notre aventure infinie,
De l’histoire qu’il dépose à tes pieds
Et qui va bientôt recommencer
Puisque l’aube enfin s’introduit.
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